Le ralentissement progressif de l'économie, essentiellement causé par les taux d'intérêt élevés, persiste. Cependant, la vigueur du marché de l'emploi, avec des taux de chômage faibles et un revenu des ménages en hausse, joue un rôle clé de contrepoids. La confiance des consommateurs, renforcée par des niveaux records de crédit à la consommation, demeure élevée et soutient les dépenses des ménages. De plus, les politiques fiscales expansionnistes des États-Unis supportent le marché de l'emploi.
Les industries de services occupent actuellement une place centrale dans le maintien de l'économie mondiale, tandis que le secteur manufacturier est confronté à des difficultés en raison du ralentissement économique. Grâce au rebond suivant la pandémie et à des revenus solides, les ménages augmentent leurs dépenses en services, notamment dans des domaines tels que le tourisme et les loisirs.
L'inflation reste sur une trajectoire descendante, mais est encore supérieure aux objectifs de la plupart des pays. Poursuivant leur guerre contre l'inflation, les banques centrales des pays développés, comme le Canada et les États-Unis, relèvent leurs taux directeurs, mais à un rythme plus lent.
La Chine fait figure d'exception dans cette tendance mondiale de resserrement monétaire. Ce pays est confronté à d'importants défis économiques, notamment un taux de chômage élevé chez les jeunes, des marchés d'exportation moroses et un important effet négatif de levier financier dans le secteur de l'immobilier.
L'indice des petites capitalisations S&P/TSX a enregistré un rendement de -4,6 % ce trimestre.
La faiblesse a été généralisée, seuls trois secteurs affichant des résultats positifs : ceux des technologies de l'information (+7 %), de la consommation discrétionnaire (+2 %) et de la finance (+2 %). Le premier de ces secteurs a été alimenté par la quête de croissance des investisseurs dans un contexte de ralentissement économique.
À l'inverse, les secteurs de la consommation de base (-12 %), des services de communication (-11 %), et des matériaux (-11 %) ont enregistré les pires résultats. Pour ce dernier secteur, le prix de l'or s'est affaibli en raison de la hausse des taux d'intérêt réels.
Le Fonds Triasima actions canadiennes petites capitalisations a affiché un rendement de -6,2 % ce trimestre.
La sélection des titres a nui au rendement relatif. Les secteurs des matériaux, de la consommation discrétionnaire, de la finance et des technologies de l'information ont vu leurs titres respectifs baisser de 7 % en moyenne. La réserve de liquidités et la surpondération du secteur industriel ont contribué positivement au rendement relatif.
Le tableau suivant présente les principaux contributeurs au rendement relatif :
Impact positif | Impact négatif |
Collective Mining ltée |
Vecima Networks |
ATS Corp |
Critical Elements Corp. |
Filo Mining Corp. |
Aya Gold & Silver Corp |
Canopy Growth Corporation* |
Atex Resources inc. |
First Majestic Silver Corp* |
Nuvei Corp. |
*Titres non détenus dans le fonds.
Des achats supplémentaires ont été effectués dans le secteur de l'industrie, le fonds ayant désormais une forte surpondération. Ces achats ont été partiellement financés par des ventes dans les secteurs des matériaux et des technologies de l'information.
Sur le plan quantitatif, le fonds présente de bons paramètres. Les paramètres de valorisation, de rentabilité, d'attentes et de croissance des revenus et des bénéfices sont tous supérieurs à ceux de l'indice de référence. Les paramètres de risque sont similaires à l’indice.
La tendance des actions canadiennes de petite capitalisation s’est inversée en février dernier et est en baisse depuis. Les facteurs Momentum, Profitabilité et Valeur ont tous affichés des résultats supérieurs à ceux de l'indice tandis que le facteur spéculatif de Volatilité des prix a beaucoup été à la traîne.
Le contexte fondamental des actions canadiennes s’est quelque peu détérioré en vertu du ralentissement économique au ralenti. Les attentes en matière de rentabilité continuent de chuter, mais à un rythme moindre, grâce à des taux d’intérêt de long terme plus stables et une inflation à la baisse. Les perspectives de rendement demeurent moyennes pour le reste de l’année.
Pour être au courant de nos webinaires et de nos nouvelles communications